Idéalement, lors d’une inspiration courante libre, le tronc (thorax, abdomen, bassin) s’ouvre autant en avant, que sur les côtés que dans le dos:
- simultanément du pubis aux clavicules en appui dans le bassin et sur le sacrum ce qui libère le mouvement du sternum;
- les dernières côtes s’ouvrent symétriquement;
- avec un minimum de mouvements corporels extérieurs volontaires ou involontaires.
À grande amplitude, cette inspiration libre et saine ne se voit presque pas extérieurement: elle est surtout intérieure. C’est la base du tronc qui prend le plus d’expansion en fin d’inspiration par l’augmentation du volume pulmonaire du bas du dos (dorso-lombaire).
Debout et assis, l’amplitude inspiratoire du tronc est la prolongation naturelle du poumon qui se remplit, et du diaphragme qui pousse la masse abdominale vers le bas dans le bassin et en appui sur le sacrum qui donne le contact avec le « ventre énergétique du bébé ou le ventre des pratiquants en approches orientales », qui libère le sternum.
Couché sur le dos, il est normal que le ventre se soulève un peu plus.
Si l’inspiration est libre, l’expiration se fait par le simple relâchement des muscles inspirateurs.
Si nécessaire, l’expiration forcée doit être la plus courte possible et accompagnée d’un relâchement des muscles abdominaux pour favoriser une inspiration complète.
On ne devrait gonfler le ventre volontairement que dans certaines techniques orientales (pour améliorer la conscience du souffle et du corps) ou de chant par exemple, qui ne sont pas la manière habituelle de respirer dans la vie quotidienne. Il est préférable de libérer le souffle avant de pratiquer toute activité, pour en tirer le plus de bénéfices possibles.
