Pont entre médecine moderne et traditionnelle

Comme ces deux facettes des soins de santé (la tradition et la science) s’opposent plus souvent qu’elles ne se complètent, il est important de retrouver un équilibre entre les deux, qui répondra aux besoins individuels de chaque être humain.

Relier les connaissances de manière réaliste et progressive

En conscience, avec attention, l’expérience nourrit la connaissance et vice-versa. Il y a plusieurs moyens de « connaître ». La recherche scientifique contribue à comprendre beaucoup de choses. Néanmoins, elle n’explique pas tout et elle n’est pas le Tout. La vie est ainsi faite.

L’expérience traditionnelle en soins de santé demande à être vérifiée dans plusieurs cas avec un regard honnête et global. Par contre, ce n’est pas parce qu’un phénomène n’a pas été étudiée par la science actuelle qu’il est sans fondement, inefficace voire dangereux. Il y a un équilibre à retrouver entre l’énoncé souvent excessif de la science actuelle, « il faut tout prouver », et celui d’un certain discours naturaliste dépassé, « on peut faire n’importe quoi au nom de la tradition et de la nature ». Dans les deux cas, les dommages peuvent être considérables voire irréparables. Le gros bon sens a donc sa place pour retrouver un équilibre.

Nous avons besoin de rigueur, mais surtout de souplesse, de respect et de dignité pour la compréhension de l’être humain.

D’une part, pour contrer les maladies pulmonaires, le développement de la recherche « scientifique » a surtout été axé sur les nouvelles technologies et la médication. Nous avons fait sur ce plan de réels progrès. Malgré cela, la situation continue de se détériorer.

D’autre part, traditionnellement, la fonction respiratoire est surtout associée à des disciplines comme le yoga, la méditation, le tai chi et toute une gamme d’autres techniques corporelles où il est possible de se perdre. Dans les deux cas, il y a risque de surconsommation si on n’est pas suffisamment conscient. Beaucoup de personnes aujourd’hui ne réussissent pas à trouver ce qu’elles cherchent. C’est d’abord à celles-ci que PneumaCorps-RRRI s’adresse.

Comme ces deux facettes des soins de santé (la tradition et la science) s’opposent plus souvent qu’elles ne se complètent, il est important de retrouver un équilibre entre les deux, qui répondra aux besoins individuels de chaque être humain. Dans un système de santé qui coûte de plus en plus cher, nous ne pouvons plus nous permettre de recourir à ces pratiques fondamentales, si ces dernières sont réduites à des dogmes ou à des préjugés réducteurs.

Pour arriver à créer un « équilibre – santé » entre ces deux approches « sœurs », j’ai développé la « Relaxation et Réorientation Respiratoire Intégrées (RRRI) », qui constitue la partie pratique du concept PneumaCorps.

Aujourd’hui, d’un point de vue « scientifique »,  nous mesurons surtout la force et le débit expiratoire pour évaluer « la maladie pulmonaire ». On oublie qu’il est possible de mesurer la capacité inspiratoire courante pour évaluer le potentiel – santé toujours présent même lorsque les capacités expiratoires sont très limitées. C’est ainsi qu’il est possible d’évaluer les effets  positifs et les limites, autant de la réhabilitation respiratoire (médicale) que des pratiques fondamentales comme le yoga,  le tai chi et le massage par exemple.

Il est nécessaire de relier les besoins physiques, psychiques et sociaux qui font de chaque humain un être de relations qui aspire à vivre et à évoluer en santé. Qu’il s’agisse des personnes qui ont besoin d’une machine pour respirer ou de celles qui utilisent tout le potentiel des techniques respiratoires orientales, il est possible de trouver le meilleur équilibre santé pour tous, jeunes et moins jeunes.

PneumaCorps est en constante évolution afin de répondre aux besoins d’aujourd’hui et de
demain.