Hyperventilation ou Hypoventilation

Plus le stress chronique progresse, plus les gens développent de l’anxiété et ont de la difficulté à respirer. Conséquences : ils forcent pour respirer davantage et plus vite. On peut alors parler d’hyperventilation.

Plus le stress chronique progresse, plus les gens développent de l’anxiété et ont de la difficulté à respirer. Conséquences : ils forcent pour respirer davantage et plus vite. On peut alors parler d’hyperventilation.

Selon notre expérience, l’hyperventilation est souvent causée par une hypoventilation, c’est-à-dire par une inspiration insuffisante qui cause ou est causée par l’anxiété. C’est un peu comme l’œuf et la poule.

La cause que nous devons traiter est donc l’hypoventilation, qui est directement associée à l’anxiété.

Comme il y a toujours une certaine quantité d’air dans les poumons, il est préférable de lâcher les tensions (se poser sur le sacrum) pour inspirer plus facilement avant d’expirer dans l’intention de prendre plus d’air.

Il est préférable de ne pas forcer pour inspirer. Cela ne fait que renforcer les tensions et met la biomécanique respiratoire en équilibre forcé, ce qui est malsain et constitue une des causes des troubles anxieux.

Les troubles anxieux sont à prendre très au sérieux. Dans certains cas ils sont à la fois la cause et la conséquence d’une respiration thoracique haute. En respirant de cette manière, les gens provoquent encore plus de tensions et s’étouffent petit à petit en voulant s’aider. Chez d’autres, de plus en plus fréquemment, la respiration thoracique haute reflète une respiration intérieure pulmonaire adéquate tout comme l’inspiration abdominale reflète souvent une respiration inadéquate si les dernières côtes ne s’ouvrent pas. De bonnes raisons de devenir anxieux!

Certaines personnes auront besoin de médicaments pendant un certain temps pour contrôler les crises d’anxiété. La libération de la respiration par la RRRI, vérifiée par les volumes pulmonaires, contribue au rétablissement de la santé respiratoire. Ici encore, il s’agit de trouver un équilibre entre l’approche rééducative et la médication, tant par la forme que dans le temps.